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 L'espoir de vivre en paix (nouvelle entière)

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black melancholia
Grande Sage
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black melancholia


Nombre de messages : 2003
Age : 38
Date d'inscription : 10/03/2005

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MessageSujet: L'espoir de vivre en paix (nouvelle entière)   L'espoir de vivre en paix (nouvelle entière) EmptyJeu 7 Avr - 11:38

Gaëlle a seize ans, elle habite avec ses parents, près de la forêt de Brocéliande. C'est une fille simple, qui aime la nature et la mythologie celte. Contrairement aux autres adolescentes, Gaëlle aimait rester seule de longues heures, à contempler la brume dans les sous-bois et la pluie glisser, lentement, sur le tronc des arbres.
Un jour, identique aux précédents, elle errait parmi les ombres immenses qui peuplaient Brocéliande. Ses yeux noisette étaient emplis de quiétude et d'amour, en particulier lorsqu'elle frôlait du bout des doigts les écorces râpeuses. Posé sur une branche, elle vit un petit être qui la dévisageait. Elle voulu crier, de peur, de surprise, mais elle ouvrit à peine la bouche. Elle se senti transportée. Le leprechaun l'avait envoûtée. Sans qu'elle ne sache pourquoi, sans qu'elle ne comprit, elle eut le désir soudain de s'asseoir, de bavarder avec ce petit bonhomme. Alors elle s'approcha, s'adossa contre l'arbre et resta là, le regard dans le vide. Elle ne fut pas surprise de voir ensuite le jeune leprechaun atterrir en face d'elle et commencer à lui parler.
- Bonjour à toi, jeune humaine. Mon nom est Pwildy, prince des Leprechauns d'Irlande. Pardonne-moi si je t'ai fais peur, ce n'était nullement mon intention. Depuis des siècles nous ne nous montrons plus aux hommes, vils et avares, mais à présent, l'heure est grave. J'ai été fais prisonnier par un homme qui m'a emmené dans cette contrée qu'est la tienne. Je ne savais comment m'en sortir... jusqu'à cette nuit. Un corbeau m'est apparu, sûrement Anwynna la Sage. Elle m'a dit que je devais faire confiance à l'humaine qui venait ici tous les jours, c'est à dire toi, puis elle a rajouté que tu étais la seule qui avait le pouvoir de m'aider.
A ces mots, le coeur de Gaëlle se mit à battre la chamade. Elle avait toujours cru en l'existence d'autres vies et, enfin, son plus beau rêve venait de se réaliser: elle rencontre l'un de ces être cachés.

Brian courait, toujours plus vite, comme pour rattraper le vent qui emportait ses larmes. Il ne supportait plus les propos d'autrui, la violence prenant pour excuse la religion. Il s'estimait heureux de ne pas vivre dans une de ces villes, cibles d'attentats, cependant il ne comprenait pas pourquoi les gens n'acceptaient pas leurs semblables juste parce qu'ils vivaient différemment. Alors il courait, pour fuir la réalité, pour fuir les hommes. Il courut jusqu'aux falaises de Moher, où se trouvait un endroit secret, connu de lui seul. C'était son repère.
Le soleil se couchait, éblouissant. Il enflammait les vagues, qui venaient se fracasser bruyamment, exprimant à leur façon la colère et la souffrance cachée au plus profond de Brian. Il resta là, à regarder le déchaînement de la nature. Tant de beauté, tant de vie... Il en était sûr; si tous les hommes pouvaient admirer l'océan comme il le faisait maintenant, sentir le plaisir de vivre comme il le sentait, il n'y aurait plus de guerres. Les plus beaux sentiments sont les plus simples, les plus vitaux. Juste vivre... en harmonie. Brian s'endormit avec le sourire. La lune, pleine, veilla sur lui avec bienveillance et l'océan le berça doucement.
Brian perçut une étrange mélodie puis distingua pleins de petites lueurs. Il se retourna, gêné, pour essayer de se rendormir. Mais la lumière se rapprocha, la mélodie se fit plus forte. Peu après, il entendit des voix suaves et enfantines l'appeler. Il se réveilla, se redressa et discerna une multitude de fées. Peut-être rêvait-il? Il écouta attentivement: "Brian... Brian, suit-nous...". Rêve ou pas, il se sentait poussé par une force invisible. Il marcha jusqu'à la forêt située à proximité des falaises, toujours guidé par les fées. En son centre, une clairière, chose qu'il n'avait jamais remarqué. Mais peut-être était-ce son imagination? Une femme l'y attendait. Grande, les cheveux noirs ébène et les yeux aussi brillants que l'émeraude la plus pure. Elle ressemblait aux images des puissantes sorcières que l'on nous montre étant enfant. Ses habits étaient simples et soyeux, noirs, de même que la grande cape qui l'entourait. Sur son front apparaissait un ancien symbole celtique que Brian ne connaissait pas.
- On m'appelle la Grande Anwynna. J'ai été humaine, comme toi. J'étais une magicienne et une sage. En échange de cette sagesse et de mon aide, les Dieux m'accordèrent l'immortalité, pour que je puisse continuer à apprendre et à conseiller tous les êtres de ce monde. Si tu es ici cette nuit, c'est parce que nous avons besoin de ton aide. Connais-tu le peuple des Leprechauns? Ils sont les gardiens des trésors et contrôlent les arcs-en-ciel. Il est annoncé dans une prophétie que lors d'un rituel sacré, à un moment précis, dans un lieu exact, le sacrifice d'un leprechaun de sang royal procurera richesse et prospérité. Un vieil homme du nom de Sir Johns, ancien chercheur de trésors, a trouvé un parchemin en expliquant tous les détails. Il se mit en tête d’accomplir le rituel et pour cela, vint ici. Grâce à une ancienne magie runique, il découvrit le château des leprechauns puis il enleva le prince Pwildy. Mais en faisant cela, l'équilibre du monde des leprechauns fut complètement bouleversé, entraînant guerre sur guerre. Cela devrait, à priori, ne pas te concerner, toutefois, sache que tous les mondes sont reliés d'une façon ou d'une autre. Leur guerre est en train d'influencer le monde des fées, ce qui entraînera une modification de la nature car elles en sont les gardiennes, et de là les lutins, gnomes, jusqu'aux hommes, tous seront touchés.
- Mais que puis-je faire à ceci? Je ne peux pas partir à l'aventure et parcourir la terre à la recherche d'un fou ou d'un leprechaun! s'exclama Brian.
A cet instant, une jeune leprechaun, seule parmi les fées, s'avança vers lui, en larme, et lui murmura:
- Je suis Rhiana, princesse Leprechaun. Jeune homme, de par ton âme, tu es la seule personne ici sur qui nous pouvons compter. Pwildy étais mon promis, il est ma moitié. Plus que des mots, c'est une vérité. S'il lui arrivait quelque chose, je le ressentirais, et s'il mourait, je devrais mourir, où qu'il soit.
- Ce qu'elle vient de te révéler est vrai, reprit Anwynna. Tu as toi aussi une moitié quelque part. Je ne saurais te dévoiler si c'est ton destin ou si ce n'est que le hasard, mais Pwildy a su trouver de l'aide auprès de cette personne. Il faut que tu rentres chez toi et que tu la retrouves.
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black melancholia
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MessageSujet: Re: L'espoir de vivre en paix (nouvelle entière)   L'espoir de vivre en paix (nouvelle entière) EmptyJeu 7 Avr - 11:38

L'homme marchait d'un pas rapide. Bien que d'un certain âge, il débordait de vitalité. Il se faisait tard, mais l'homme ne paraissait nullement s'en inquiéter. Il avançait tel un chasseur guettant sa proie: avec attention et rapidité. Il entrevit une jeune fille, aussitôt il alla l'aborder.
- Bonjour! Je me présente, Sir Johns. Rassures-toi, je ne suis pas un fou qui vient de s'échapper, mais un ... archéologue. Enfin bref, j'ai ouïe dire que cette forêt regorgeait de magie ancienne et d'êtres mythiques. Evidemment, tu n'es pas obligée de me croire, mais d'après certaines sources, il y aurait des leprechauns. Je suppose que tu sais à quoi cela ressemble? Aussi, je te le demande, n'aurais-tu rien remarqué de spécial lors d'une promenade?
- Non monsieur, désolée de ne pouvoir vous aider. Excusez-moi, mais je dois partir, je suis pressée.
Gaëlle se retourna et s'éloigna. Elle se contrôla jusqu'à ce qu'elle s'estime assez loin pour se calmer et reprendre son souffle. Une fois apaisée, elle se mit à courir, le plus loin possible de cet homme, le responsable de l'enlèvement de Pwildy. Ce dernier était caché dans son sac à dos. Il ne pouvait que se féliciter de l'ingéniosité de Gaëlle, mais surtout, la remercier d'avoir su maîtriser ses émotions.
Arrivés chez elle, Gaëlle se précipita dans sa chambre et libéra Pwildy du sac étouffant. Après, elle s'installa devant l'ordinateur familial et se connecta. Elle essaya de localiser la région du leprechaun, d'après les détails qu'il lui donnait. Elle laissa ensuite un message d'aide sur un forum irlandais. Un message extrêmement vague, qui ne pouvait être compris que par quelqu'un déjà au courant de la situation.

Message dont seul Brian saisi le sens. Rentré chez lui quelques minutes plus tôt, il ne savait comment faire pour découvrir les informations susceptibles de l'aider. Internet semblait être son unique ressource.
Les deux adolescents s'entretinrent longtemps, principalement des dangers qu'ils couraient tous les deux, mais aussi pour essayer de résoudre leur problème. Puis la conversation dévia, devint plus intime. Brian pensa qu’ effectivement, Gaëlle pouvait très bien être son âme soeur et Gaëlle, mise au courant par Brian et Pwildy, pensa de même. Soudain, tous deux surprirent un corbeau à leur fenêtre qui s'envolait. Pwildy leur expliqua alors qu'il lui était arrivé pareil, à lui et à Rhiana. Cela signifiait qu'ils étaient désormais liés tous les deux.

Quelque part dans la forêt de Brocéliande, une ombre se baissa et ramassa un bout de brindille cassée. Une lumière jaillie de ses paumes, lui permettant de mieux observer sa trouvaille. Sir Johns esquissa un sourire cruel. Il venait de découvrir l'endroit où s'étaient rencontrés Gaëlle et Pwildy. Il comprenait maintenant pourquoi la jeune fille n'avait pas paru étonnée et pourquoi elle était partie si vite.

Le lendemain, Gaëlle retourna, avec le leprechaun, à Brocéliande. Elle devait rencontrer cette étrange femme corbeau dans le but de lui demander conseil et d'avoir des explications sur sa relation vis-à-vis de Brian. Elle s'avançait dans la forêt, jusqu'à ce qu'elle se retrouve au milieu d'une clairière. Tel que me l'a décrit Brian, pensa-t-elle. L'adolescente attendit quelques secondes. Un magnifique corbeau planait au-dessus, puis il piqua vers le sol et sous les yeux médusés de la jeune fille, se transforma en humaine. Au moment où l'oiseau toucha le sol, la métamorphose était finie. Se dressait désormais devant Gaëlle une des plus belle femme qu'il ne lui soit donné de voir à ce jour. Elle ne prononça cependant qu'une phrase, désespérée: "Cours Gaëlle, rentre chez toi, tes parents sont en danger." Gaëlle ne su jamais ce qui se passa réellement. Elle se voyait comme de l'extérieur. Courant à en perdre haleine, blessée par les branches, trébuchant, se relevant, mais courant toujours. Elle n'avait qu'une vision en tête, celle de ses parents lui disant bonjour ce matin, souriants. Elle arriva, le coeur au bord des lèvres, et se mit à crier dans toute la maison, à la recherche de quelqu’un. Elle monta dans une chambre et les découvrit, couchés, les bras le long du corps, tels des morts.
- Ne t'inquiète pas, je les ais juste endormis. Tu es donc la fameuse Gaëlle? Tes parents t'aiment beaucoup tu sais? Tu ne voudrais pas qu'il leur arrive du mal?
- Espèce de fou! Que voulez-vous donc? Pourquoi faites-vous souffrir tous ces êtres, humains et autres? N'avez-vous donc pas de coeur?
Sir Johns ricana. Il s'approcha lentement d'elle, les mains tendues, et lui demanda de lui livrer le leprechaun si elle voulait continuer à vivre normalement avec ses parents. Mais Gaëlle refusa, prétextant que Pwildy était reparti en Irlande tôt le matin. L'homme s'étonna qu'un être aussi inférieur puisse avoir un nom, puis il se mit à rire méchamment.
- Dommage pour toi fillette, tu vas devoir mourir ici avec ta famille. Tu n'aurais pas dû me mentir, j'aurais pu te permettre d'assister à la cérémonie afin d'être présente pour les dernières secondes de ton "ami". Car, vois-tu, grâce à mes pouvoirs, je sais que ce leprechaun est caché dans ton sac. Il me faut donc te tuer pour le récupérer.
Mais il n'eut pas le temps de lever le bras que Pwildy sorti du sac et sauta sur le bureau. Gaëlle lui hurla de s'échapper, mais il la regarda, le visage grave, un petit sourire flottant sur ses lèvres.
- Non Gaëlle, il est trop tard. Si je me rends, je veux que toi, homme, tu libères cette famille et que tu la laisse vivre en paix, et que toi, Gaëlle, tu restes avec moi jusqu'à la fin.
Sir Johns attrapa Pwildy et l'enferma dans une cage. Puis il prit Gaëlle par le bras, la traîna jusqu’au seuil de la porte d'entrée pour finalement la jeter hors de la maison. Il lui ordonna de le suivre et s'installa à l'intérieur d'une magnifique voiture.
Ils roulèrent longtemps, mais Gaëlle ne su pas vers où car sir Johns l'endormi au cours du voyage. Elle se réveilla au fond d'une grotte. Celle-ci était humide mais spacieuse. En son centre brûlait un grand feu avec, suspendu au-dessus, un vieux chaudron. Elle pouvait y distinguer toutes sortes de runes, gravées, dont elle ne reconnu la signification, mis à part celles de la richesse, de la force et de la magie. Tout était prêt. Le rituel venait juste de commencer. Sir Johns avait attaché à sa main le prince leprechaun. Il tenait de son autre main une serpe dorée. Horrifiée, Gaëlle essaya de bouger, péniblement. Un cri lui bloquait la gorge. Elle ne pouvait ni se lever, ni hurler. Le désespoir l'envahissait.

En Irlande, Brian contemplait avec tristesse le peuple des leprechauns se battre, s'entretuer. Il souffrait, sans qu'il ne sache pourquoi... du moins il le devina bien vite. Gaëlle souffrait, lui ne ressentait qu'un écho, un étrange malaise, accrûe à la vue de ces morts. Toujours des morts, partout. Il n'y avait plus d'espoir. Rhiana se tenait à ses côtés, souffrante elle aussi. Brian hurla de douleur, sans que personne ne l'entende. Il tomba à genoux. Au loin, il aperçut l'océan, éternellement puissant. Durant quelques secondes, le temps s'arrêta. Ne restait de vivant que la force de la nature qui, emportée par le vent, arrivait à lui. Un rayon de soleil l'éclaira, prouvant que tout était encore possible, car il était vivant, car Gaëlle était vivante, ainsi que Pwildy, que Rhiana. Ils pouvaient croire en un miracle, un évènement. Juste une lueur.

Au fin fond de la grotte, Gaëlle ressentie cet espoir. Ce sentiment s'accompagnait d'une douce chaleur, comme si un soleil venait d'apparaître. Elle se leva alors. En face, le chaudron bouillonnait et une lumière en jaillissait. Il ne manquait à sir Johns que de tuer le prince et de se couper, afin de mélanger leur sang. Tout se déroula en quelques secondes. L'adolescente se projeta vers le chaudron et l'homme. Elle fût transpercée par la lumière émanant de l'ustensile et eu le bras sectionné par la serpe. Le chaudron se renversa. L'homme trébucha, bascula, tomba et lâcha le leprechaun. Gaëlle mourut.

Le rayon de soleil illumina Brian. Une force nouvelle rayonnait autour de lui, une sorte de lumière intérieure. Les leprechauns arrêtèrent le combat, surpris, puis furent enveloppés par cette douce quiétude. Quelques secondes. Le temps de prendre conscience de la futilité de leur guerre. Subitement, Brian s'écroula.

Dans un éclair irréel, tenant dans ses bras le corps de Gaëlle et le prince sain et sauf, Anwynna se matérialisa parmi eux. Elle leur révéla les grandes vérités de ce monde. Pourquoi tant de massacres, de guerre, de violence et de haine, alors qu’il y a tant de belles choses ? Ces deux humains venaient de se sacrifier pour eux, pour qu’ils puissent retrouver leur prince. Ce sacrifice était-il vain ? Les leprechauns se regardèrent. Que pouvaient-ils faire pour réparer leurs erreurs ? La magie pourrait-elle arranger la situation ? Tous demandèrent à la grande prêtresse de les amener dans le lieu le plus sacré existant. Ce qu’elle fit. Sur place, ils chantèrent, ils prièrent, ils firent des incantations, des potions… Ils y mirent amour, espoir, et leurs plus beaux sentiments. De la naquit un paradis. Mais ils ne purent faire ressusciter les deux humains. Ne comprenant pas pourquoi leurs efforts restaient inutiles, ils interrogèrent Anwynna. Ils la virent pleurer. De ses larmes de sang se formèrent les plus belles fleurs jamais vues. Des roses aussi noires que la couleur de ses cheveux et dont les reflets étaient aussi rouges que le sang. Elle leur enseigna que tous les être n’étaient pas immortels comme eux, et que la magie ne pouvait pas toujours changer le destin. Qu’il fallait savoir assumer ses actes les plus réfléchis comme les plus absurdes car tous étaient irréversibles. Deux personnes devant qui la vie s’offrait ont préféré la laisser partir pour que des peuples puisse la vivre intensément, tout comme eux l’ont vécu. Le peuple leprechaun décida alors que cet endroit serait désormais le sanctuaire de ces deux humains qui, grâce à leur espoir, réussiront à vivre, éternellement.
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