Les poèmes :D

Voici mon préféré parmis ceux que j'ai fait :

Un soldat est là, attendant dans sa tranchée.
Qu’attend-il au juste, que peut-il appréhender ?
Attend-il l’ordre tant redouté des soldats,
Celui qui fait naître la peur au long du combat ?
Non ! Il attend une lettre de sa bien aimée,
Ou encore une de sa mère et de ses frères,
Il attend une permission pour enfin aller
Voir ceux dont il est séparé par cette guerre,
Ceux dont il est séparé depuis trop longtemps.
Mais pourras-t-il seulement en avoir le temps ?
Combien de familles apprennent la mort d’un des leurs
Alors qu’il pouvait enfin les voir, quelques heures.
Chacun vit dans une angoisse perpétuelle,
Avec au fond des yeux une étincelle de peur,
Avec un incendie d’espoir au fond du cœur.
Mais quand cessera donc cette longue querelle ?
Chaque soldat reste dans l’attente et l’espérance,
Chaque famille attend la liberté de la France,
Tout le monde ici espère que ce sera
Bientôt la fin, que le conflit cessera.

.... Je le connais celui là!! Mais t'as raison Dancetaria, il est tellement beau que tu peux te permettre de le remettre sur le forum!

Et pis c'est pas parce que toi tu le connais que tout le monde le connais !!

giark gniark gniark
envois tes poèmes au lieu de m'emmer....

Oki, alors celui là, c'est loin d'être le meilleur

J’ai toujours rêvé de te voir là, face à moi.
Aujourd’hui enfin, mon rêve s’est réalisé,
Mais malheureusement je ne peux t’approcher,
Et tu ne fais pas du tout attention à moi.

Je suis telle les inconnus que tu vois chaque jour,
Ceux qui viennent te voir pour t’imiter, se moquer,
J’aimerais en Afrique équatoriale t’emmener,
Je pense que tu aimerais, que tu en rêves toujours.

Beaucoup pensent que tu es heureux ici,
Que tu ne peux te plaindre, tu es logé, nourri…
Seulement, le décor qui t’entour n’est pas tient,
Ce n’est qu’une imitation ressemblant à rien.

Certains, en me voyant, me disent que je suis comme toi
Dans certains domaines comme…la façon de marcher,
En avant, comme les singes, comme les gorilles, comme toi.

Il ne faut surtout pas se moquer !

Ouiiiiiiiiiiiin, j'ai fait fuir tout le monde avec mon misérable poème ...

Meuh non.... on est juste resté sans voix...

Merci, c'est gentil (rattrape toi comme tu peux)

En avant, comme les singes, comme les gorilles, comme toi. <<<huhu ca me rappélle mon ex

sinon voici mon petit dernier



Debout au sommet d’une falaise il attend que survienne le chaos
Les bruits de batailles et de guerres lui reviennent en terribles échos.

Un sourire glacial erre sur ses lèvres, patiemment il attend son heure.
De tout la haut Il semble guetter ce monde de malheurs.

En son cœur, nulle joie, nulle peine juste cette profonde envie de détruire.
Anéantir totalement tout ceux qui aux siens cherchent à nuire.

Dans son existence en ce monde, il a connu une jeune femme radieuse
Il ne voulait que son bonheur, d’autres l’on brisée de façon odieuse.

Alors une fois de plus, il bascule dans les ombres et les flammes de la guerre.
S’abandonnant de nouveau aux ténèbres, il redevient celui qu’il était naguère.

Ce choix il ne l’a pas fais par plaisir. D’ailleurs il n’y en avait aucun à faire.
Ce que cette magnifique personne a connu, il ne peu malheuresement le défaire.

Désormais il ne reste plus que la haine et l’amertume dans son cœur déjà si éprouver.
De quel droit lui a ton détruit ce semblant de bonheur qu’il avait grâce a elle trouver.

Au nom de qui ? De quoi ? Dans quel but abjects et insidieux ?
En son esprit tout ce bouscule alors qu’il crie sa haine envers les dieux.

Ses ennemis ce croient en sécurité, pourtant ils vivent dans la méfiance.
Que lui importe le temps qu’il lui faudra car il connaît la patience.

Un jour sur eux il fondera tel un épervier sur sa proie
Ce jour la il leur montrera ce qu’est l’effroi.

Seul ce moment la lui amènera désormais un plaisir intense.
Ce moment qui serra,celui de leur sentence.

[quote="Morgoth"]En avant, comme les singes, comme les gorilles, comme toi. <<<huhu ca me rappélle mon ex

C'est de qui que tu te moques ? De ton ex, de moi ou des deux ???

rassure toi, je pensais à mon ex en disant cela. Je ne me permettrais pas de me moquer de toi ne te connaissant pas

Je suis rassurée

Mdr!! vous me faites rire les deux là!!
Petite précision concernant les poèmes, vu que c'est les poème en général, vous n'êtes pas obligé de mettre que vos oeuvres, mais aussi des poèmes connus que vous voulez faire partager!!

Niark niark niark
Black Melancholia :

ETRE NE

Il est né un soir d'orage.
Enfant des elements en rages.
Né une nuit sans etoiles.
Avec pour tout vetements une simple toile.
Né sous la lune eternelle.
Si claire et si belle.
Il est né solitaire.
Enfant d'une autre terre.
Né en ce monde pour la retrouver.
Il n'a de cesse de la chercher.
Né enfant de la nuit.
Il parcourt le monde avec ennui.
Né semblable au autres physiquement.
mais si different interieurement.
Il est né sur cette terre.
Et depuis sans cesse il ère.
Né l'ame pleine de tourments.
Foulant un sol semblant mouvant.
Né pour retrouver celle que ailleurs il aima.
Enfin en ce monde,il la retrouvera.


SOUVENIRS

Lorsque leurs regards à l’époque, se furent croisés.

De ce reconnaître soudainement, ils furent médusés.

Médusés par cette vérité si longtemps enfoui au plus profond d’eux.

Révéler si spontanément et délicieusement a eux.

Ce regard entre ses êtres, ce n’était pourtant pas la première fois.

Mais jamais ainsi, empli de souvenirs merveilleux et tristes parfois,

Les deux errants se rappelèrent leurs existences précédentes.

Existences si anciennes et pourtant si ardentes.

Les contrées si verdoyante des royaumes de l’outre monde.

Révéler dans un rêve de juste quelques secondes.

Quelques secondes qui suffirent à les changer a jamais.

Les rendant encore plus seuls désormais.

Car le réveil de certains souvenirs laisse à jamais son empreinte.

Empreinte dont la tristesse et l’amertume ce teinte.

Car outres les souvenirs, autre chose a resurgit a ce moment.

Dans l’homme renaquit alors à cet éternel tourment.

Car en chaque vie, un jour ou l’autre il la perdit.

Jadis, en cet autre lieu, par les siens il fut maudit.

Condamné à Errer et à toujours la retrouver.

En Maintes réincarnations son cœur fut éprouvé.

Pourtant au plus profond de lui, il sait désormais.

Qu’il l’a aimer d’un amour qui durera a jamais.

Et contre toutes attentes dans l’obscurité et le silence.

Il ne lui laissa en partant que le souvenir de son absence.

Voilà un de mes poèmes préférés:
Nuit de l'enfer par Arthur Rimbaud


J'ai avalé une fameuse gorgée de poison. - Trois fois béni soit le conseil qui m'est arrivé ! - Les entrailles me brûlent. La violence du venin tord mes membres, me rend difforme, me terrasse. Je meurs de soif, j'étouffe, je ne puis crier. C'est l'enfer, l'éternelle peine ! Voyez comme le feu se relève ! Je brûle comme il faut. Va, démon !

J'avais entrevu la conversion au bien et au bonheur, le salut. Puis-je décrire la vision, l'air de l'enfer ne souffre pas les hymnes ! C'était des millions de créatures charmantes, un suave concert spirituel, la force et la paix, les nobles ambitions, que sais-je ?

Les nobles ambitions !

Et c'est encore la vie ! - Si la damnation est éternelle ! Un homme qui veut se mutiler est bien damné, n'est-ce pas ? Je me crois en enfer, donc j'y suis. C'est l'exécution du catéchisme. Je suis esclave de mon baptême. Parents, vous avez fait mon malheur et vous avez fait le vôtre. Pauvre innocent ! - L'enfer ne peut attaquer les païens. - C'est la vie encore ! Plus tard, les délices de la damnation seront plus profondes. Un crime, vite, que je tombe au néant, de par la loi humaine.

Tais-toi, mais tais-toi !... C'est la honte, le reproche, ici : Satan qui dit que le feu est ignoble, que ma colère est affreusement sotte. - Assez !... Des erreurs qu'on me souffle, magies, parfums faux, musiques puériles. - Et dire que je tiens la vérité, que je vois la justice : j'ai un jugement sain et arrêté, je suis prêt pour la perfection... Orgueil. - La peau de ma tête se dessèche. Pitié ! Seigneur, j'ai peur. J'ai soif, si soif ! Ah ! l'enfance, l'herbe, la pluie, le lac sur les pierres, le clair de lune quand le clocher sonnait douze... le diable est au clocher, à cette heure. Marie ! Sainte-Vierge !... - Horreur de ma bêtise.

Là-bas, ne sont-ce pas des âmes honnêtes, qui me veulent du bien... Venez... J'ai un oreiller sur la bouche, elles ne m'entendent pas, ce sont des fantômes. Puis, jamais personne ne pense à autrui. Qu'on n'approche pas. Je sens le roussi, c'est certain.

Les hallucinations sont innombrables. C'est bien ce que j'ai toujours eu : plus de foi en l'histoire, l'oubli des principes. Je m'en tairai : poètes et visionnaires seraient jaloux. Je suis mille fois le plus riche, soyons avare comme la mer.

Ah ça ! l'horloge de la vie s'est arrêtée tout à l'heure. Je ne suis plus au monde. - La théologie est sérieuse, l'enfer est certainement en bas - et le ciel en haut. - Extase, cauchemar, sommeil dans un nid de flammes.

Que de malices dans l'attention dans la campagne... Satan, Ferdinand, court avec les graines sauvages... Jésus marche sur les ronces purpurines, sans les courber... Jésus marchait sur les eaux irritées. La lanterne nous le montra debout, blanc et des tresses brunes, au flanc d'une vague d'émeraude...

Je vais dévoiler tous les mystères : mystères religieux ou naturels, mort, naissance, avenir, passé, cosmogonie, néant. Je suis maître en fantasmagories.

Écoutez !...

J'ai tous les talents ! - Il n'y a personne ici et il y a quelqu'un : je ne voudrais pas répandre mon trésor. - Veut-on des chants nègres, des danses de houris ? Veut-on que je disparaisse, que je plonge à la recherche de l'anneau ? Veut-on ? Je ferai de l'or, des remèdes.

Fiez-vous donc à moi, la foi soulage, guide, guérit. Tous, venez, - même les petits enfants, - que je vous console, qu'on répande pour vous son coeur, - le coeur merveilleux ! - Pauvres hommes, travailleurs ! Je ne demande pas de prières ; avec votre confiance seulement, je serai heureux.

- Et pensons à moi. Ceci me fait peu regretter le monde. J'ai de la chance de ne pas souffrir plus. Ma vie ne fut que folies douces, c'est regrettable.

Bah ! faisons toutes les grimaces imaginables.

Décidément, nous sommes hors du monde. Plus aucun son. Mon tact a disparu. Ah ! mon château, ma Saxe, mon bois de saules. Les soirs, les matins, les nuits, les jours... Suis-je las !

Je devrais avoir mon enfer pour la colère, mon enfer pour l'orgueil, - et l'enfer de la caresse ; un concert d'enfers.

Je meurs de lassitude. C'est le tombeau, je m'en vais aux vers, horreur de l'horreur ! Satan, farceur, tu veux me dissoudre, avec tes charmes. Je réclame. Je réclame ! un coup de fourche, une goutte de feu.

Ah ! remonter à la vie ! Jeter les yeux sur nos difformités. Et ce poison, ce baiser mille fois maudit ! Ma faiblesse, la cruauté du monde ! Mon Dieu, pitié, cachez-moi, je me tiens trop mal ! - Je suis caché et je ne le suis pas.

C'est le feu qui se relève avec son damné.

"On reconnut alors la présence de la Mort rouge. Elle était venue comme un voleur de nuit. Et tous les convives tombèrent un à un dans les salles de l'orgie inondées d'une rose sanglante, et chacun mourut dans la posture désespérée de sa chute.

Et la vie de l'horloge d'ébène disparut avec celle du derner de ces êtres joyeux. Et les flammes des trépieds expièrent. Et les Ténèbres, et la Ruine, et la Mort rouge établirent sur toutes choses leur empire illimité. "

Le Masque De La Mort Rouge, Edgar Allan Poe.

cauchemar

Le coeur ouvert à l'infini,
Elle voit son âme alangui,
Par la peine déversé
En torrent déchaînée.

Elle attend sans pitié,
Le destin réservé,
Aux condamnés,
Qui en enfer seront persécutés...

Ces péchés tel un fardeau,
Elle les portera jusqu'au tombeau.

J'attend vos réaction je l'ai fait sur le tas en 10 min sans aucune "inspiration" et je m'en vante pas parce que mes poémes sont m*******.

arf!!!!! M'enfin, comme tous les autres!! Il est superbe!!
Evite de les jetter ce que tu aimes pas (comme tu faisais passé un moment) mets les moi de côté, tu sais que je récupère tout ^^
((comme ça quadn tu seras célèbre........ hèhèhè!! lol))

Encore moi !!!
En voici un, qui se nomme

Par Amour

Par amour on volerai des âmes,
Par amour on se condamne,
Par amour on joue au échec et on gagne,
Par amour on donnerai son coeur et son temps,
Par amour on traverserai des mers déchaînées,
Par amour, on se dit invincible et protégé,
Par amour la mort nous paraît impossible,
Par amour on se sent comme une cible,
Car par amour on souffre amèrement,
Par amour on choisit de se détruire plaisamment,
Par amour on veut éprouver la douleur,
On veut sentir une autre saveur,
De la tourmente organisée,
Cette tourmente éternelle,
Car on ne choisit pas d'Aimer...